La robe de l’avocat

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Selon l’article 3 de la loi du 31 décembre 1971 les avocats « revêtent, dans l’exercice de leurs fonctions judiciaires, le costume de leur profession ».

L’avocat revêtu de sa robe a le droit de pénétrer dans toutes les salles d’audiences publiques et de s’y asseoir au banc de la défense. L’homme de robe est investi d’un crédit particulier ; il ne peut pas tout se permettre : il se retranche derrière la fonction dès qu’il revêt sa robe et cette distance qu’il prend, en se distinguant des autres, marque pour lui les limites d’une dignité et d’une conduite qu’il ne pourra franchir.

Le rabat plissé est blanc et la robe de l’avocat est noire (la première tenue de l’avocat fut celle de l’église dont il émane), avec un revers de soierie noire.

C’est l’épitoge qui différencie la robe de l’avocat de celle des autres professionnels de la Justice. L’épitoge peut être herminée ou non. Les avocats parisiens portent une épitoge sans hermine, selon un usage ancien. L’épitoge est toujours herminée lors de la prestation de serment, lors de plaidoirie en province ou devant la Cour d’Assises.

La toque n’est plus utilisée. Jusque dans les années 70, ils communiquaient leurs pièces dans le carton de la toque. C’est ainsi que la toque désigne, dans certains barreaux, une case dans un vestiaire, où l’avocat reçoit le « courrier palais » (courriers des confrères, actes de procédures, convocation à audience, etc…).

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